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À PROPOS DES VIOLENCES CONJUGALES
Si les femmes sont plus nombreuses à se signaler, le nombre de féminicides au sein du couple ne baisse pas, signal alarmant du manque de réponses adaptées. Ainsi, en moyenne, 120 femmes sont tuées chaque année dans le cadre de violences conjugales, selon le décompte de l’Union des familles de féminicides avec le collectif féminicides par compagnon ou ex.
Source :
Fondation de femmes
"Les violences conjugales représentent une atteinte au droit fondamental des personnes à vivre en sécurité, et une atteinte à leur dignité. Elles entraînent aussi une atteinte à leur intégrité physique et psychique et sont à l'origine d'importantes conséquences psycho traumatiques.
Elles peuvent mettre en péril la vie, la santé, l'intégration scolaire, professionnelle et sociale des victimes et de leurs enfants. Elles aggravent ou génèrent des situations de précarité, de pauvreté, voire de marginalisation.
Elles sont un problème socio-politique et de santé publique.
Elles touchent toutes les couches de la société, à toutes les périodes de la vie de couple, mais elles sont encore plus fréquentes chez les jeunes, lors de la première grossesse ou lors d'une séparation.
Les violences conjugales sont fréquentes, répétées et durables, elles démarrent très tôt dès l'adolescence dans le cadre des premières relations amoureuses. Elles bénéficient d'une tolérance, d'une minimisation et d'une banalisation de la part de la société, lesquelles reposent sur des stéréotypes concernant les femmes et leur rapport aux hommes, sur l'amour-passion confondu avec l'emprise et la possession."
Source : mémoire traumatique
RECRUDESCENCE DES MOUVEMENTS ANTI-FEMINISTES
Les mouvements anti-féministes ont fait leur grand retour dans l'actualité.
Ce phénomène est le résultat d'une résurgence des idées conservatrices et réactionnaires contraires à l'égalité des sexes et à la liberté des femmes. Ceux ou celles qui défendent ces points de vue ont multiplié leur présence ces derniers temps sur les réseaux sociaux. Ils se manifestent par des propos misogynes et des campagnes de haine envers les femmes.
Les mouvements anti-féministes s'appuient sur des stéréotypes et des préjugés profondément ancrés dans la société. Ceux qui les composent sont très actifs sur Internet et utilisent leurs plateformes pour propager des messages souvent imprégnés d'une marquée violence sexiste. Ces genre de personnes a également recours à des campagnes de désinformation et de dénigrement afin de discréditer les féministes ainsi que les associations qui se battent constamment pour l'égalité entre les hommes et les femmes.
Les activistes anti-féministes sont soutenus par des personnalités politiques et des organisations qui partagent leurs idées ou qui adhèrent à leur actions par opportunisme ou par électoralisme. Ils sont de la même façon largement encouragés par des mouvements religieux qui s'opposent à l'égalité des sexes et à la liberté des femmes.
Forts de toutes ces raisons, les mouvements anti-féministes sont très préoccupants et dangereux pour les progrès des droits des femmes. Ils peuvent avoir des conséquences négatives autant sur les femmes adultes que sur les jeunes filles, qui risquent d'être intimidées et de se trouver marginalisées. Il est donc très important que les personnes qui soutiennent, ou qui ne se préoccupent pas par ces mouvements, prennent conscience de l'impact néfaste qu'ils peuvent avoir, et qu'elles se decident à s'engager dans cette lutte indispensable contre toute forme de machisme.